Ici, on vous parle du retour des ours dans les Pyrénées, du castor dans le bassin de la Loire et des balbuzards pêcheurs dans le Sud-Ouest.
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Au sommaire de la newsletter du 11 avril 2025
En ligne « Il faut laisser plus de place au castor et cohabiter avec lui »
Bon à savoir De plus en plus d’ours dans les Pyrénées, mais rien n’est joué
La lutte de la semaine Préserver le balbuzard pêcheur, qui recolonise la France
Qu’en pensez-vous ?

En ligne, c’est tout chaud !
Rémi Luglia : « Il faut laisser de la place aux castors et cohabiter avec eux »
Quelques jours avant la Journée internationale du castor, organisée le 7 avril, nous avons échangé avec l’historien Rémi Luglia, président de la Société nationale de protection de la nature. Depuis longtemps, il défend les castors européens, des « ingénieurs », capables de transformer les paysages le bord des cours d’eau. Il y a cinquante ans, des couples ont été réintroduits dans le bassin de la Loire à Blois. L’opération a été un succès.
C’est bon à savoir
De plus en plus d’ours vivent dans les Pyrénées, mais la bataille n’est pas terminée.
L’OFB l’a rappelé début avril, 96 ours ont été détectés en 2024, soit 13 de plus que l’année précédente. On estime via un calcul statistique que l’effectif serait plutôt de 104 individus (mais ce n’est pas prouvé). Or, « il reste un long chemin vers la viabilité« , écrit l’association FERUS. « L’évolution démographique de la population d’ours n’est pas un indicateur suffisant pour conclure à la bonne santé de la population« , précise dans un communiqué l’association Association Pays de l’Ours – Adet.
Taux de consanguinité en flèche
Le directeur de la structure Alain Reynes expliquait dans le numéro 20 du Zéphyr qu’il y avait un risque important au niveau du taux de consanguinité des ursidés. « La plupart des individus se reproduisent entre eux : 90 % de la population ne provient que des femelles Mellba et Hvala et du mâle Pyros. »
Et cela peut poser un problème pour l’avenir des ours : « On commence déjà à observer une baisse de la performance de la reproduction, il y a moins de jeunes par portée. » Ainsi, il n’y a pas le choix : il faudrait « lâcher de nouveaux ours dans les Pyrénées ». La dernière fois que cela été accepté, c’était en 2018 dans les Pyrénées-Atlantiques. La suite de cette histoire est à découvrir dans le magazine.
La lutte de la semaine
Observez ce qui nous entoure, les oiseaux au printemps
Il est possible de suivre la reproduction du balbuzard pêcheur, un rapace de retour sur nos contrées. On peut observer l’oiseau sur un nid, grâce à une webcam fixée au niveau du marais d’Orx, dans les Landes, où un programme de translocation a été effectué entre 2018 et 2021 (qui a bien marché).
On en reparlera dans le prochain numéro. C’est le thème de l’opus de mai prochain, les réintroductions animales (abonnez-vous pour recevoir Le Zéphyr n°21).
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