Ici, on vous parle de la situation des rapaces nocturnes dans l’Hexagone, de la Déclaration européenne des droits de l’animal et des scientifiques qui se mobilisent contre l’administration Trump.

Bienvenue au petit dernier (L’Iceberg, revue qui débarque cette semaine).

Au sommaire de la newsletter du 7 mars 2025

Bon à savoir Les rapaces nocturnes restent malgré tout vulnérables 🦉

En ligne « Une certaine forme de personnalité juridique pour les animaux » 🪰

Dans la bibliothèque / Le Zéphyr n°18 Préserver les zones humides 💧

La lutte de la semaine Il faut défendre la science ✊


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C’est bon à savoir

Les rapaces nocturnes sont dans « un état relativement satisfaisant » mais restent vulnérables

« Les populations de rapaces nocturnes sont dans un état relativement satisfaisant par rapport à ce qu’on pouvait imaginer, mais elles sont aussi vulnérables, vu qu’elles sont menacées par la dégradation de leurs habitats naturels. »

C’est ce qu’a expliqué le 25 février dernier le président de la LPO Allain Bougrain Dubourg.

En amont des 30 ans des Nuits de la chouette (16e édition, événement bisannuel), la LPO France a publié un rapport très intéressant au sujet des effectifs et de la répartition des rapaces nocturnes, à lire ici.

Sur le territoire, c’est la chouette hulotte qu’on peut le plus observer. 260 800 couples ont été dénombrés au cours d’une vaste enquête menée notamment grâce à des bénévoles entre 2015 et 2018 (il a fallu du temps pour analyser les données recueillies). Sur le podium, on trouve aussi la chevêche d’Athéna (101 300 couples) et l’effraie des clochers (87 700), loin devant le hibou moyen-duc (26 100). Manque d’insectes et de haies

En tout, neuf espèces nicheuses de rapaces nocturnes évoluent en France. La chevêchette d’Europe est la seule à être au statut d’espèce « quasi menacée », les autres sont en « préoccupation mineure », sauf le hibou des marais, classé « vulnérable ». C’est le rapace nocturne le plus rare dans l’Hexagone.

Ceci dit, il y a peu de suivi, regrette la LPO.

Ce qui menace ces oiseaux, c’est en particulier le manque d’insectes, ainsi que la destruction des habitats. De nombreuses haies, par exemple, ont disparu ces dernières années.  Selon le rapport, les populations restent vulnérables près des zones de grandes cultures (des secteurs impactés par l’agriculture intensive) ou en l’absence de massif forestier.

Et il faut aussi mentionner les collisions routières et la pollution lumineuse, qui les perturbe.

Retrouvez notre dossier sur le silence des oiseaux.

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En ligne, c’est tout chaud !

« Nous voulons mettre en place une certaine forme de personnalité juridique pour les animaux »

La Déclaration européenne des droits de l’animal (DEDA), portée par un collectif de chercheurs en droits animaliers, a été lancée en février dernier. Elle est soutenue par des organisations de défense du vivant, à l’instar de la Fondation 30 Millions d’Amis, de la Fondation Brigitte Bardot, de L214 et de One Voice.

Le coordinateur de cette DEDA, le professeur agrégé de droit privé et de sciences criminelles Jean-Pierre Marguénaud, a répondu à nos questions. « Les sondages indiquent toujours une opinion publique très sensible à la cause animale », dit-il. Or, selon le chercheur à l’université de Montpellier, « il demeure quasiment impossible de passer à des dispositifs concrets » de protection. Il est temps d’y remédier.

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Dans votre bibliothèque

Le Zéphyr n°18

URGENT – On ne dira jamais assez qu’il faut préserver les zones humides. Au moins pour cette raison.


La lutte de la semaine

Défendons les scientifiques attaqués aux États-Unis

« Sous la pression de la nouvelle administration Trump, les coupes budgétaires brutales affectent directement la société, notamment en matière de santé publique et d’environnement. La censure idéologique s’étend, retirant des informations scientifiques essentielles sur les inégalités sociales, la santé et la protection des milieux naturels. »

Découvrez la tribune publiée sur Le Monde signée par un collectif de scientifiques qui sonnent l’alerte. Une journée de mobilisations est prévue en ce jour dans les villes universitaires.


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