Au cours d’une journée de sensibilisation sur l’océan, organisée au sein de la ressourcerie de l’association de l’école de la transition écologique et solidaire (étés) à Saint-Ouen-sur-Seine en Seine-Saint-Denis, Le Zéphyr est allé à la rencontre de bénévoles qui se battent pour les océans.
Pour le troisième épisode, Guillaume Gautier, animateur de la Fresque océane, en particulier, nous parle de son engagement pour les mers.
Dominique Béhar, auteur d’un ouvrage sur le sujet, en a identifié près de 200, des fresques. Depuis 2018, plus d’un million et demi de personnes ont participé à au moins un atelier collaboratif, en particulier à l’un des plus médiatisés, celui de la fresque du climat, imaginé par Cédric Ringenbach. En parallèle, 50 000 personnes se sont formées à l’animation de ce type de jeu pour sensibiliser sur les sujets de la transition écologique ou encore de la défense de la biodiversité. Souvent, les fresqueurs, comme ils ou elles disent, peuvent animer plusieurs ateliers, souvent la Fresque du climat ainsi que d’autres ateliers.
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« On dépend de l’océan, on ne se rend pas compte à quel point »
C’est le cas de Guillaume Gautier, que nous avons rencontré à Saint-Ouen-sur-Seine au cours de la journée sur l’océan organisée par la ressourcerie Etés. Ce jour-là, il vient présenter la Fresque océane, lancée en 2019 par Alice Vitoux. L’atelier vise à parler de l’écosystème marin « de façon systémique ». L’idée c’est de faire en sorte que les participants, à travers ce jeu et en groupe, puissent mieux « déchiffrer les impacts des activités humaines sur l’océan, notamment la surpêche ». Et au final « se rendre compte à quel point on dépend de cet écosystème »…
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Guillaume Gautier, quelques années après avoir bifurqué, intervient souvent au sein des entreprises afin de partager ses connaissances sur l’océan et auprès de certaines collectivités publiques. / Philippe Lesaffre
A Saint-Ouen, la ressourcerie Étés a ouvert ses portes
L’interview a été menée dans un ex-établissement scolaire en région parisienne, où s’est installée l’association de l’école de la transition écologique et solidaire (étés). En début d’année, elle a ouvert une ressourcerie et a invité un samedi de janvier de nombreuses associations à présenter leurs actions en faveur de la sauvegarde de l’océan.
Dans ce qui ressemble à un « tiers-lieu », d’autres journées spéciales seront organisées, que ce soit sur ce thème ou sur d’autres. Bientôt, on pourra venir réparer ses biens ou encore organiser une fête d’anniversaire pour ses enfants. Boris Voignier, coordinateur de l’étés, et Marine Sharaf, bénévole à l’origine de l’événement dédié à la mer (citée par Julie Guterman au début de son entretien), ont répondu à nos questions. / PL
Un reportage co-produit par Le Moment