Philippe LesaffreAu Zéphyr, c’est tous les jours la journée internationale des forêts.
Retrouvez le podcast En Forêt, des femmes et des hommes se mobilisent pour le vivant, nous leur tendons un micro. Militants et chercheurs cherchent la voie pour obtenir des victoires citoyennes. Que faire pour se faire entendre ?
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Au sommaire de la newsletter du 21 mars 2025
Bon à savoir Se reconnecter au vivant, se promener davantage 🏞️
En ligne « Mettre la pression aux décideurs pour remporter des victoires » ✊
Dans la bibliothèque/Le Zéphyr n°13 Chaque jour la journée des forêts et de l’eau 🌲
La lutte de la semaine Pour une meilleure cohabitation entre humains et babouins ✊
Qu’en pensez-vous ?
C’est bon à savoir
On pourrait se promener davantage et ainsi se reconnecter au vivant, non ?
Début mars, le fonds de dotation de l’Université de la Terre (événement dont on reparle ci-dessous) et le mouvement Tous dehors ont publié une étude à propos de notre relation à « la nature », comme on dit. Mille personnes ont été interrogées à cette occasion (étude menée par Epsilon France pour l’Université de la terre avec la collaboration du panel Dynata).
Plus de 9 Français sur 10 pratiquent un sport en plein air, avant tout de la randonnée pédestre. Les promenades se déroulent souvent en forêt, ou pour les plus urbains dans des parcs. Le jardin, pour celles et ceux qui en ont, est aussi un lieu privilégié par les uns et les autres.
Forcément, le contact avec les zones naturelles dépend de notre lieu d’habitation. Ainsi, 22 % des personnes questionnées y passent moins d’une heure par semaine, 43 % entre 1 et 5 h hebdomadaires.
En premier lieu, on sort pour profiter, se promener, prendre l’air et se ressourcer. C’est pour beaucoup un moment de « calme », de « liberté », qui est fortement apprécié. Quelques répondants expliquent avoir l’impression d’être « émerveillés » par ce qu’ils voient. 18 % cherchent à « être en contact » avec les animaux.
En tout cas, un certain nombre de sondés disent en redemander, aimeraient se rendre davantage dans des zones naturelles. Seulement, les Français estiment ne pas avoir le temps ou parfois être empêchés par les conditions météorologiques. Ce sont les deux principaux obstacles selon l’étude.
Découvrir des personnes qui cherchent à nous reconnecter au vivant
En ligne, c’est chaud !
« Il faut mettre la pression aux décideurs pour obtenir des victoires »
Au cours d’un échange durant l’Université de la Terre, organisée les 14 et 15 mars à l’Unesco, des militants et des chercheurs ont discuté de leurs modes d’action respectifs.
Comment parviennent-ils à se faire entendre dans l’optique d’obtenir des victoires citoyennes, en particulier dans la lutte en faveur de la protection du vivant ?
« Si on est vus comme les méchants, tant pis. » Invité à la vingtième édition de l’Université de la Terre à l’Unesco, Paul Watson, explique en souriant qu’il n’est pas « écoterroriste » (reprenant la célèbre formule de Gérald Darmanin) et qu’il n’a jamais « travaillé pour Mosanto ». Le fondateur de l’ONG Sea Shepherd défend vaille que vaille l’océan depuis plusieurs décennies. Afin de se faire entendre et de parvenir à ses fins, il pratique avec les siens ce qu’il appelle « la non-violence agressive ».
Dans votre bibliothèque
Le Zéphyr n°13 – les forêts et les rivières à défendre
Ok, c’est la journée internationale des forêts le 21 mars, l’occasion de parler des écosystèmes à préserver… Bonne action ! On s’en charge tous les jours, nous ! Retrouvez notre n°13 sur la question de la fragilité des forêts.
Ah oui et le 22 mars, c’est aussi la journée mondiale de l’eau, alors on parle des rivières ? Redécouvrez notre numéro 18 sur la protection des zones humides et aquatiques. D’ailleurs, ce jour-là, il y a manif pour défendre la Loue, dont on parle dans cet opus. Alerte générale.
La lutte de la semaine
Pour une meilleure cohabitation entre humains et non-humains, partout sur le territoire
On a lu le mois dernier un papier sur la difficile cohabitation entre humains et babouins en Afrique du Sud, sur Courrier international.
En cause, comme souvent, l’étalement urbain : les cités se développent et ainsi se rapprochent des habitats de la faune sauvage, là des singes. Forcément, il y a plus de contacts…
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