EDITO – Il y a quatre ans, jour pour jour, Le Zéphyr naissait d’un rêve éditorial partagé par une poignée de journalistes. Ce rêve était simple et inaccessible à la fois. Nous voulions proposer une vision du journaliste qui emmènerait le lectorat loin derrière les lignes de front de l’info, au-delà des idées reçues et des analyses éthérées… Et nous l’avons fait.
Depuis quatre ans, notre rédaction poursuit sa route et va à la rencontre de personnalités atypiques qui, bien mieux qu’une courbe ou un sondage, éclairent l’actualité d’une lumière différente. De ces échanges, de ces instants de vie partagés, nous continuons de tirer le portrait d’un monde qui évolue sans attendre la docte parole de quelques éditorialistes.
Oui, Le Zéphyr est un média différent. C’est un média à taille humaine, parlant d’humains à d’autres humains. Très tôt, nous avons pensé notre action comme le premier germe d’une communauté d’esprits où le lecteur ne serait pas un simple consommateur, mais un interlocuteur. A l’époque, les avis étaient sceptiques.
Unir nos forces
Mais le temps nous a finalement donné raison, comme le prouve le dernier baromètre de La Croix dédié à la confiance du public envers les médias. Plus que jamais, le monde des médias a besoin de se renouveler, de créer des ponts entre les rédactions et le public, d’aller au devant des questionnements et des critiques, de parler aux gens, de parler de vrais gens.
C’est une quête que nous ne mènerons pas seuls. Le public, lui aussi, a sa part de responsabilité. Et si Le Zéphyr ouvre grand les portes de sa rédaction aux esprits curieux, d’autres le peuvent également.
En ces temps troublés, nous devons unir nos forces et porter ensemble des exigences de qualité. Professionnels et citoyens, notre voix peut et doit être entendue. / Jérémy Felkowski