Vivre libre(s) ! Tel est leur cri. Du XIVe au XXIe siècle, ces rebelles, ces dissident•e•s ont dit non et se sont dressés contre l’ordre, les castes, les pouvoirs. Sept cris d’espoir… et autant de tragédies.

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Rebelles du passé

Notre épopée historique débute au XIVe siècle, dans les pas de Robertus Fitzhooth, un paysan de Wakefield, que la légende retiendra sous le nom de Robin Hood. Une légende, en effet, car il ne fut ni noble, ni victorieux. Tout comme son « homologue » français Guillaume Caillet, qui sévit à la même époque. La noblesse le surnomma « Jacques Bonhomme« , ce qui, dans le langage de l’époque, signifiait : « l’idiot du village ». Un surnom qui a donné naissance au terme de jacquerie… dont la longue révolte des gilets jaunes peut être vue comme une ultime expression.

Mais voyageons plus loin encore, en Chine, où Hong Xiuquan, qui se prenait pour le frère de Jésus, provoqua au début du XIXe siècle, une guerre civile qui inspira les révolutionnaire communistes du XXe, dont Mao Zedong.

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Dissidents d’aujourd’hui

« La plupart (sont) espagnols, allez savoir pourquoi… les anarchistes« , chantait Léo Ferré en 1969. Maria Salvo faisaient partie de ces anti-franquistes qui levèrent le poing et finirent en prison. Elle nous a raconté son histoire, alors presque centenaire.

Depuis la chute de l’URSS, « la plupart des dissidents sont slaves... » Allez savoir pourquoi ! Nous avons pu remonter le fil des vies tourmentées d’Oleg Sentsov, cinéaste ukrainien anti-Poutine connu pour sa grève de la faim en prison, ainsi que de l’ex-Femen Oksana Chatchko, retrouvée suicidée dans un appartement francilien où elle vivait, isolée.

Nous suivons enfin les combats de Gábor Iványi, un prêtre orthodoxe qui prêche dans la Hongrie égarée de Viktor Orbán.

C’est l’amour de la liberté et le courage qui réunissent ces personnages, aux vies si lointaines et, pourtant, si similaires. // La rédaction